Introduction
Parfaitement connu de nos parents ou grands parents avant la seconde guerre mondiale, cet insecte, Cimex lectularius, a disparu de notre vie quotidienne vers les années 1950. Après guerre, l’utilisation du DDT, insecticide à forte rémanence et des traitements systématiques contre tous les nuisibles (cafards, mites…) ont certainement bloqué l’expansion des punaises de lit et réduit les populations. Depuis les années 1990, une recrudescence mondiale est observée dans de nombreux pays développés (Amérique du Nord, Europe, Australie, Nouvelle Zélande…). Des infestations de bâtiments entiers sont de plus en plus fréquemment décrites (logements collectifs, hôtels, maisons de retraites, hôpitaux…).

Cartographie
En 2020, les interventions pour traiter les punaises de lit ont explosé et ce malgré le confinement. Selon les chiffres de la CS3D le nombre d’interventions des professionnels du secteur a augmenté de 76% entre 2019 et 2020 en France. Comment expliquer cette hausse en 2020 année de confinement alors que le vecteur de développement de la punaise de lit est le transport ?
Pour rappel cet insecte est hématophage, il se nourrit donc de sang humain. L’augmentation de la sédentarisation et du télétravail en 2020 a profité aux punaises de lit. Une étude sur la prolifération des punaises de lit a montré qu’environ 72 000 consultations médicales étaient liées à celle-ci. Et ce phénomène concerne tout le monde.